25 Heures VW Fun Cup (11-12 juillet) Une trentaine de candidats à la victoire 09.07.2009: En un an, la VW Fun Cup a subi une profonde mutation grâce à l’arrivée de la motorisation TDI BlueMotion. Cette évolution technique n’a en rien diminué l’intensité des courses qui restent toujours

En un an, la VW Fun Cup a subi une profonde mutation grâce à l’arrivée de la motorisation TDI BlueMotion. Cette évolution technique n’a en rien diminué l’intensité des courses qui restent toujours aussi indécises. La remarque vaut tout particulièrement pour l’édition 2009 des 25 Heures qu’une trentaine d’équipages abordent avec l’espoir (légitime) de s’imposer.

Au départ des 25 Heures 2008, deux biplaces défrayaient la chronique puisqu’elles étrennaient le moteur turbodiesel appelé à prendre progressivement la place du 4 cylindres essence utilisé depuis la naissance de la VW Fun Cup. Douze mois plus tard, on dénombre une grosse quarantaine de voitures propulsées par la mécanique TDI BlueMotion et la plupart des pronostiqueurs sont prêts à jouer cette carte, même si quelques inconnues demeurent (fiabilité sur plus de deux tours d’horloge, influence sur l’usure des freins et des pneus).

A l’heure d’évaluer les forces en présence, le plus simple est d’adopter une approche… footballistique, même si l’esprit VW Fun Cup n’a que faire des spécificités « nationales ».


The Three Lions…

Les fans de foot version british l’ignorent souvent, mais le surnom donné à l’équipe nationale anglaise fait allusion aux Trois Lions, en référence au blason des rois d’Angleterre. Ce petit point d’histoire sportive précisé, intéressons-nous à cette délégation tenante du titre grâce au JPR Motorsport.

Pas moins de onze VW Fun Cup TDI BlueMotion traversent le Channel pour les 25 Heures, c’est dire si les citoyens de sa Glorieuse Majesté sont bien décidés à confirmer leur suprématie. Le JPR Motorsport est à nouveau au rendez-vous, le quatuor (anglo-belge, rappelons-le…) Rose-Harris-McKever-Debrus devant donc être considéré comme le candidat n°1 à sa propre succession.

D’autres Britanniques semblent de taille à jouer les premiers rôles, on songe notamment à Martindale-Martindale-Hart (Martindale Make it Right) et Connell-Connell-Pelle-FredrikBerg (Cuisine de France-Spar).


La Squadra Azzura

Six voitures italiennes ont reçu le kit turbodiesel et pour beaucoup d’observateurs, les équipages transalpins font figure d’épouvantails tant leurs montures ont dévoilé un gros potentiel au Trophée de Bourgogne. On suivra notamment Bergamaschi-Richard-Coia-Zampieri-Vizzini-De Michelis-Raseri (BD Racing 1), leurs équipiers De Pasquale-Sonnino-Amaru-Nale-De Castro-De Castro (BD Racing) et Memmola-Palopoli-Cassera-Carlotto-Chimentin-Cappelletti-Gabbiani-Rosoux (Due GI Racing-Zebra Fun).


Les Bleus

La vague TDI BlueMotion n’a pas encore atteint le championnat de France où toutes les voitures sont restées fidèles au carburant traditionnel. Si la tâche ne s’annonce pas évidente sur un tracé où la puissance demeure primordiale, l’équipe de France ne manque pas d’arguments grâce à plusieurs pilotes de haut niveau comme Julien Ménard, Franck Lagorce, Jonathan Cochet et Wilfried Merafina.

Le premier nommé est épaulé par Suzanna, Basso et Fraylon sur la voiture d’Evorace Compétition. L’ancien pilote Ligier est le fer de lance de la formation Orhès Dallavalle en compagnie notamment de Franck Dallavalle tandis que Jonathan Cochet fait cause commune avec soin frère Ludovic, Didier et Arnold Robin et le véloce Jean-René Defournoux. Enfin, le spécialiste du GT Wilfried Merafina est épaulé par Benjamin Rivière et Sébastien Rousseau sur la Fun de TTM Compétition.

D’autres équipages français ont les moyens – et l’ambition – de jouer dans la cour des grands. On songe entre autres à Alloin-Alloin-Péchard-Coudraye (M3 Compétition), Desgranges-Allegrini-Antenen-Emard-Gandon (Defournoux Racing), Radet-Richard-Lericker-Nicolot-Bailly (Eurodatacar) et Sersot-Stebler-Broggi-Caudy-Susset (Orthès Stéphya II).

On se méfiera également de plusieurs pilotes « transférés » sous le pavillon noir-jaune-rouge, notamment Boueix-Dumas-Martin (Colson Racing), Hébert-Courrier-Wittman-Lainé (Boutsen Coyote) et Arbaud-Bignalet-Brangeon-Brangeon (MTE-MacDo) qui disposent de versions TDI puisqu’ils font confiance à des préparateurs belges.    


La Mannschaft

Comme les Français, les Allemands utilisent toujours des VW Fun Cup « essence ». Ils peuvent toutefois se targuer d’une expérience de plus en plus solide et débarquent en Ardennes nantis d’un statut d’outsiders qui leur convient à merveille.

Leurs leaders seront Heider-Reinke-Haugg-Toussaint-Scheiff (Black Panther), Eckert-Eckert-Geng (Team Kanaligatoren), Hartmann-Petschull-Nielsen-Schmidt (Wind Power Racing) et Samain-Holz-Scholzen (Rockstar Energy).


Les Diables Rouges

Si l’équipe nationale belge de foot n’effraie plus personne, il n’en va pas de même pour son « homologue » en VW Fun Cup qui brûle d’effacer la défaite subie à domicile l’an dernier.

Force est d’admettre que les spécialistes locaux disposent de solides arguments. Outre une parfaite connaissance des lieux et de la course, ils ont profité du début de saison pour découvrir les diverses facettes de la nouvelle motorisation. Autre atout dans leur jeu, ils sont les plus nombreux puisque vingt-deux équipages belges disposent d’une version TDI BlueMotion. Enfin, plusieurs teams ont enrôlé des pilotes de premier plan pour former des équipages qui ne dépareraient nullement dans des disciplines moins « fun ».

Face à une telle armada, le pronostic est délicat surtout à la veille d’une épreuve qui, par essence (mauvais jeu de mots…) réserve souvent des surprises.

Alors en vrac, citons Richard-Viron-Bordet-Oregavl (MTE Retrodor), Piron-Delrez-Vosse-Capocci (Astur Car), De Keijser-De Keijser-Maillet-Brouwers (Dubois Racing), Nava-Gressens-Vanhakendover-Colman (Cornélis Racing Quick), Van Impe-Bentchikou-Dupassage-Leenders (Arabian Sun Horses-SMR), Brugmans-Olivier-Léonard-Galand (Groupe Circus), Bouillon-Voets-Paoleschi-Houbben-Paisse (McDonald’s Racing), Stéveny-Dockerill-Kane (Chad Racing), Magal-Quede-Ferraro-Weisshaupt-Duculot (Exodus Ball Events), Vandenabeele-Gérard-Ryheul-Damoiseaux (VV Speed), Greensall-De Groof-Al Massaoud-Tremaine Maude (MTE-D&D Financials), Godard-Ryhon-Lognard-Dandrifosse (Cityzen Promotion Immobilière), Nelissen Grade-Poncelet-Van Roij-Puype (MTE-Blackbug) et autres Debrus-Charlier-Gernaey-Vitrier (Wash-One Côté Passions) et Pulinx-Palttala-Verbist-Fumal-Corthals (MPM Racing).

Avec ces derniers, on touche à une autre catégorie, celle des équipages formés pour l’occasion mais tout aussi ambitieux. La tête de liste revient évidemment au « dream team » Soulet-Martin-Verdonck-Sougnez-Wauters (M&M’s) mais gare aux Thiers-Thiers-Maes-Vanhooydonk (Astur Car 2) et Kelders-Bouvy-Greisch-Greisch-Abrams-Diet-Gérôme-Kouprianoff-Mollekens (Delahaye Racing Team) capables de tourner vite et… longtemps.   

Nous n’avons jusqu’ici évoqué que les teams disposant de blocs turbodiesel. Mais les « nostalgiques » de l’essence traditionnelle rêvent de créer la surprise, qu’il s’agisse de Barbary-Charlier-Jamar-Denis-Mahy (CB Racing), De Quirini-De Pierpont-van de Poele (Touring Racing Team), Baudart-Wust-Seerden-De Keijser (Pharma Technology), Verlinden-Jonckers-Jaeken-Moonens-Delaet-Volleberg (JD by KS Motorsport) ou Mottard-Pulinx-Schroyen-Detiège (MPM Racing).

Les biplaces

Les 25 Heures VW Fun Cup ne seraient pas ce qu’elles sont sans le peloton des biplaces. Certaines équipes se sont spécialisées dans cette catégorie, qu’il s’agisse de Radio Contact (Vroman-Dejaeghere-Detré-Postiau-Henrotte), Domduc Team (Duculot-Claeys-Knoll-Duculot-Jorquera-Cordier), Champion Motor Oil (Delsaert-Baudet-Cambier-Vannerom-Vandenabeele-Sterckx) et autres Vroom.be (Hermans-Spitzer-Meert-Servais).

Tous briguent clairement les honneurs… sans pour autant négliger leur « mission » en emmenant des passagers vivre la course en direct live. D’autres se consacrent en priorité à cet aspect de leur engagement sans chercher à signer un résultat flatteur. Le tout donne un groupe sympa et animé dont les ténors grimpent parfois fort haut dans la hiérarchie.

Bon à savoir

- Les ravitaillements s'effectueront dans une pitlane spécialement aménagée à hauteur du Campus automobile. Les pilotes des monoplaces feront le plein eux-mêmes puis se rattacheront seuls ou avec l'aide de deux... « rattacheurs ». Pour les biplaces, le plein sera fait par un pompiste et les occupants resteront à bord de la voiture. L'additif pour le filtre à particules (TDI BlueMotion) et l'octane booster (essence) ne pourront être ajoutés que dans la pitlane habituelle.

- Une armada officiera pour que ces ravitaillements se déroulent bien : pompistes, pompiers, responsables des feux rouge et vert, gardiens de sécurité, « pousseurs » de machines en difficulté, rien ne manquera, même pas un emplacement pour les VW Fun Cup ne repartant pas ou attendant une safetycar ou un code 60. Notons encore qu'aucun membre d'équipe ne pourra se trouver dans la zone de ravitaillement, réservée aux personnes de l'organisation ou mandatées par elle.

- Le temps maximum de conduite d'affilée est fixé à deux heures, arrêts non compris.

- Le départ sera donné lancé devant les stands « endurance ».



Prc Group  - Jacques Létihon - aussi photos