Trophée de Bourgogne - Un timing inédit pour un rendez-vous toujours spectaculaire 29.04.2010: Belgian Touring Car Series – Trophée de Bourgogne Un moment remis en question lors de l’élaboration - difficile - des calendriers, le voyage en Bourgogne a bien été maintenu au programme des BTCS 2010, pour le plus grand plaisir des pilotes qui adorent

Belgian Touring Car Series – Trophée de Bourgogne




Un moment remis en question lors de l’élaboration - difficile - des calendriers, le voyage en Bourgogne a bien été maintenu au programme des BTCS 2010, pour le plus grand plaisir des pilotes qui adorent le tracé de Dijon-Prenois. Marquée par quelques nouveautés dans le timing et le canevas des deux courses, cette édition du Trophée s’annonce aussi palpitante et spectaculaire que de coutume !          
 
Commençons précisément par ces innovations : les essais auront lieu dès vendredi… et la première course aussi, en fin d’après-midi ; la seconde confrontation est programmée samedi – le jour de la Fête du Travail – et elle débutera juste après l’apéro. Autres changements, le round initial de 70 minutes s’apparentera plus que jamais à un long sprint tandis que le deuxième prendra des airs de mini-endurance puisque le drapeau à damier s’abaissera au terme de 110 minutes de ronde.

Ensuite ? Les teams auront tout le loisir de profiter de la gastronomie locale avant de remettre le cap sur la Belgique pour y entamer la préparation des 12 Heures de Spa. Mais ça, c’est déjà une autre histoire… 


Thiry toujours sur KIA, Maes avec Vanbellingen

Tous les animateurs du Gordon Finest Race seront au rendez-vous, emmenés par les doubles vainqueurs Frédéric Bouvy et Christian Kelders qui seront cette fois épaulés par François Verbist. Afin de faire connaissance avec la Renault Mégane du Delahaye Racing en vue du tour d’horloge spadois, le double champion Clio disputera la course de samedi en lieu et place de Christian Kelders, parti en Allemagne pour disputer une manche du GT Open.

Les concurrents des champions espèrent avoir solutionné les divers soucis – parfois imputables à la jeunesse de leur matériel – qui les ont pénalisés lors de l’ouverture à Zolder. C’est vrai pour Vanbellingen épaulé par… Ruben Maes sur la BMW M3 toujours redoutable sur le toboggan dijonnais, Stéveny-Dockerill, Wauters-Wauters et Moonens-Thiry (le dernier nommé pilotant donc à nouveau une KIA Pro_Ceed avant de retrouver une Jaguar aux 12 Heures), Radermecker-van de Poele qui brûlent de confirmer les progrès de la Volvo S60 et Schmetz-Corthals décidés à exploiter pleinement les qualités routières de la GC10-1.

Deux autres Silhouettes de la classe S1 seront de la partie : une seconde GC10-1 confiée cette fois à Cordelier-Poitevineau et la Jaguar X-Type de Franchi-Vannerum qui s’alignera dans sa configuration traditionnelle avec un V6 3 litres.



Des SEAT et Renault supplémentaires

Déjà explosive à Zolder, la classe T3 gagnera encore en intensité avec l’arrivée de nouveaux concurrents ayant opté pour la SEAT Leon : Barbary-Cambier et Chaillet-Vannerom renforceront un escadron espagnol comptant encore Adriaenssens, Rosoux-Capocci, Piron-Minette, Van Rompuy-Raus et Franck. Le pavillon BMW restera en de bonnes mains puisque le DB Motorsport alignera ses véloces 320d pour Freebird-Verdonck et Den Boer-Rijnbeek tandis que Pampel-Joosen et Buffet-Buffet présenteront leurs habituelles M3 et 132i.

Ce match sera arbitré par la Mitsubishi Evo8 de Van de Wauwer-Bader et les deux VW Scirocco de Latinne-Smits et Gosselin-Choque qui avaient toutes laissé excellente impression lors du premier meeting de la saison.

Enfin, la classe T2 enregistre l’entrée en lice de deux Clio supplémentaires pilotées par Ryheul-Vankeirsbilck et les Français Perrin-Simon qui viennent s’ajouter à un peloton Renault où on pointe Polderman, les deux Stevens, Mertens-Legrand, Grouwels-Grouwels et Bonneel-Léonard.

Le pavillon japonais est confié aux Honda de Shelton, De Maeyer-Jordens et Van Kelst-Daerden et aux Toyota de Plennevaux-Katsers et Deridder-Naniot, ces derniers ayant opté pour une petite Yaris seule engagée en classe T1 tandis que les champions défendent leur titre sur une originale Altezza.

En fait d’originalité, on saluera la présence de la Coste de Thierry Martinez qui espère briller sur ses terres ; cette Silhouette unique en son genre affrontera ses deux rivales habituelles en S2, les Touring Cup de Fumal-Mondron et de Viron-Richard qui peuvent tirer leur épingle du jeu au classement général sur ce tracé mettant en exergue les qualités des châssis.   

- Jacques Létihon - aussi photos