12 Heures de Spa L’épreuve-fétiche des BTCS 17.06.2011: Alors que les teams sont installés dans le paddock et y peaufinent les derniers détails sur les voitures en vue des essais libres puis qualificatifs de ce vendredi, l’équipe de SpeedWorld

Alors que les teams sont installés dans le paddock et y peaufinent les derniers détails sur les voitures en vue des essais libres puis qualificatifs de ce vendredi, l’équipe de SpeedWorld Organisation se multiplie pour assurer un déroulement parfait des 12 Heures de Spa, le « sommet » des Belgian Touring Car Series. 


« Un sommet et aussi la course-fétiche des BTCS, à l’instar des 25 Heures pour la VW Fun Cup et des 24 Heures de Zolder pour le Belcar Endurance Championship », analyse Christian Lahaye, cheville ouvrière de l’organisation. «  Nous fêtons ce week-end la huitième édition et sans forfanterie, nous pouvons être fiers du parcours accompli. Les 12 Heures sont en effet devenues la plus grande course européenne pour voitures de tourisme. »


Jetant un coup d’œil sur le passé, Christian se souvient de la genèse de ce rendez-vous né sous une autre forme, les 2003 Miles : « Une solution intéressante mais trop coûteuse ! Rendons à César ce qui est à César… ou plutôt à Luc Willems, l’attaché de presse du circuit de Spa-Francorchamps : c’est lui qui a évoqué le tour d’horloge et l’idée a rapidement fait son chemin. Détail amusant : désormais, notre meeting côtoie… Sebring au calendrier international puisqu’il s’agit de la seule autre épreuve de renom disputée sur cette durée. »


Autre spécificité, le mélange Silhouettes-berlines de Tourisme permet de proposer une solide affiche où toutes les catégories ont droit de cité : « En Europe, c’est unique ! Adoptée il y a dix ans, la Silhouette - S1 d’abord, S2 ensuite - a atteint sa pleine maturité et présente un intérêt majeur : elle permet à des marques ne possédant pas de produits ultra-sportifs dans leur gamme de lutter quand même pour la victoire absolue.


Même les étrangers s’intéressent à cette course mixte où les voitures de Tourisme et les « tubulaires » font bon ménage. Mais il faut encore améliorer notre image à l’extérieur de nos frontières. De ce point de vue, la présence ce week-end de pilotes australiens, danois et même américains (NDLR : un trio venu des States s’est engagé en dernière minute) constitue une belle avancée. »


Renault, Volvo, KIA, Jaguar, SEAT, BMW, VW, Mazda, Honda, Audi, sans oublier des engins spécifiques comme les Touring Cup, Roadster et Gomez GC10 ; Frédéric Bouvy, Eric van de Poele, Stéphane Lémeret, Jérôme Thiry, Vincent Radermecker, Nico Verdonck, Laurens Vanthoor, Marc Duez, Koen Wauters, Ruben Maes, Steve Vanbellingen et bien d’autres pour les mener à leurs limites ; il reste à prononcer les formules magiques : « Ladies and gentlemen, start your engine… et que les meilleurs gagnent ! »



Dernière minute


La course en famille chez Buffet : Denys, Julien et Emilien, le père et ses deux fils feront cause commune à l’occasion de ces 12 Heures : « Mais plutôt que la SEAT Toledo utilisée en début d’année, nous alignons la BMW Série 1 vue en 2010 que nous connaissons sur le bout des doigts. »


Un trio made in USA : la BMW 120d du Marcos International Team sera confiée à un équipage américain. Hal Prewitt, Toto Lassally et Jim Briody découvriront à la fois Spa-Francorchamps, les 12 Heures et les BTCS. Ils bénéficieront de l’appui du rapide Hollandais Cor Euser.


Du renfort pour Werner Van Herck : le pilote-préparateur de la Mazda 3 n°31 sera épaulé par Joël Schuybroeck et Ricardo Van der Ende.

 

- SpeedWorld - photo Jacques Létihon