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Le meeting de Magny Cours s’est déroulé sous une météo capricieuse, se rapprochant plus de la mousson par moments. David en a profité pour faire ses débuts en VHC sur l’épreuve phare de la saison : les 12 Heures de Magny Cours. Il franchira la ligne d’arrivée en septième position. Du côté de l’endurance GT, toujours associé à Guillaume Rousseau, la Mégane ne put prendre le départ de l’épreuve, réservoir d’essence percé…
C’est avec la volonté de se refaire que le pilote Palmyr aborda le Sprint Proto. Il a malgré tout vécu un second week-end sans victoire avec, une seconde place, un meilleur tour en course et un abandon…

Endurance VHC – Chevron B8
C’est sur une superbe Chevron B8 des années 70 que David débute en VHC lors de l’épreuve phare de la saison. En acceptant l’invitation de David Ferrer, notre pilote va réaliser un rêve, courir à l’ancienne : aucune assistance, 210 CV dans un moteur quatre cylindres BMW à carburateurs, une boite cinq et un poids plume de 580 kg.
David complète l’équipage composé de David Ferrer, le propriétaire et habitué du VHC, et de Romain Brandela pilote de GT et Porsche Carrera Cup. Le pilote DZRT est chargé de qualifier la voiture, ce qu’il réalise avec talent. Il échoue à moins de deux dixièmes de seconde de la pôle position des frères Nicolet.
« C’est une voiture fantastique, ça ressemble à une Formule Ford de 200 CV, le bonheur... Je rate la pôle d’un rien, dommage car elle était largement à ma portée. Enfin pour une première expérience c’est déjà bien. Je suis aussi désigné pour prendre le départ et le premier relais de deux heures. Je vais observer et trouver mon rythme, les 12 heures de course vont être très longues.»

David réalise un envol parfait, puisqu’il se paie même le luxe de prendre la tête des opérations pendant deux tours, avant de suivre son tableau de marche, de calquer sa course sur les polemen. Après 45 min de course, un orage de grêle éclate et plonge le circuit sous 5 cm d’eau, une véritable inondation, qui amène la direction de course à stopper momentanément l’épreuve au drapeau rouge.
Changement de roue effectué, David repart en seconde position. Il prend ensuite encore deux autres relais, ce qui porte son temps passé au volant à six heures. L’équipage de la numéro 15 est tout de même ralenti par quelques soucis mécaniques, boite de vitesses bloquée, crevaison, moteur absorbant de l’eau, pénalité de trois tours… L’aventure est clôturée par David à la septième place à treize tours, avec le meilleur tour en course.
« Je me suis régalé, j’ai finalement piloté la moitié de la course, je réalise une belle remontée en fin de course, de nuit, sous la pluie. Physiquement c’était assez difficile de garder ma lucidité en fin de course (3h du matin), la fatigue, la pluie, l’absence d’essuie-glaces, et les phares d’une autre époque, ne m’ont guère facilité la tâche.

Il ne fallait avoir aucun problème pour gagner. C’est dommage car je pense qu’on avait le meilleur compromis pilotes / voiture / team. Ce fut une superbe expérience et je remercie David Ferrer d’avoir fait appel à moi, ainsi que toute l’équipe de Gérard Penequin pour son accueil et son professionnalisme. Normalement nous devrions rouler de nouveau ensemble à Dijon sur la Lola T70 (+600CV / 800kg)…»
Voilà une nouvelle expérience concluante pour David qui a prouvé une fois de plus sa faculté d’adaptation et sa polyvalence. Rendez vous début juillet en terre bourguignonne.
Sprint Proto – Norma M20 Evo

Suite au premier meeting du Vigeant où David n’a pas été très chanceux, ce deuxième round doit lui permettre de se refaire. Toute l’attention nécessaire est portée sur la Norma numéro 25. Meilleur temps des essais libres, David ne réalise pourtant que les deuxièmes temps en qualification.
« Je suis un peu déçu de rater les Pôles Position, mais je pense que nous avons trop chargé en aérodynamique l’aileron arrière, d’où une plus faible vitesse de pointe. En partant en première ligne rien n’est perdu, je vais tout faire pour remporter les deux courses… »
Au premier départ sur une piste mouillée et en pneus pluie David vire en tête. Il mène la course pendant quelques tours quand une averse détrempe le circuit. L’option des réglages pour une piste s’asséchant s’avère inadaptée dans ces conditions. Il ne pourra contrer le retour de Damien Toulemonde, qui lui, est réglé pour la pluie. Il termine donc à la deuxième place.
Lors du second envol dans des conditions météo semblables, David réalise une nouvelle fois le all shoot, et boucle le deuxième tour en tête avec trois secondes d’avance sur Damien, quand le Safety Car neutralise la course pour quelques tours à cause d’un orage « carabiné ».
Tout est à refaire pour le pilote du Pays de Montbéliard. Lors de la relance il gère parfaitement le restart, et commence à creuser l’écart quand il se fait piéger sur une flaque et part en tête à queue. Damien, qui le suit de près, fait de même.
Nos deux leaders piégés au même endroit, la course se retrouve décapitée, d’autant que David ne parviendra pas à repartir, ses deux roues arrières restent posées dans le bac à gravier, il garde le meilleur tour en course comme maigre consolation.

« Une nouvelle déception, je viens de vivre un deuxième week-end difficile, où je suis loin des résultats que je méritais. J’ai vraiment un gros manque de réussite. J’espère avoir mangé mon pain noir pour la saison… Le prochain meeting sera à la maison sur le circuit de Dijon Prenois. J’espère enfin conjurer le mauvais sort et ouvrir mon compteur de victoires en Sprint Proto. »
Tout le DZRT vous donne rendez vous sur les bords du circuit de Dijon les 7 et 8 juillet pour encourager David dans sa conquête du titre national. Nous sommes toujours à la recherche du financement nécessaire pour lui permettre de terminer le Championnat.

D’ici là David doit faire un passage aux 24 Heures du Mans, histoire de prendre des contacts en vue de l’an prochain.
- David Zollinger - aussi photos